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Le blog de campagne de Catherine Guépratte
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6 juin 2007

François Bayrou Dauphiné Libéré 6 juin 07

Le Dauphiné Libéré - Edition du 6/06/2007 LÉGISLATIVES. Bayrou: "La France a besoin de contre-pouvoirs" Propos recueillis par Lionel ARCE-MENSO François Bayrou sera en visite à Gap aujourd'hui. Interview. Le Dauphiné Libéré : Vous faites campagne tous les après-midi en allant soutenir un candidat UDF-MoDem. Pourquoi avoir choisi de venir à Gap ? Est-ce à dire que Jean-Michel Arnaud est un de vos espoirs ? François Bayrou : J'ai beaucoup d'estime pour Jean-Michel Arnaud. C'est un élu jeune, engagé, talentueux, très attaché au terrain et très proche des gens. J'ai voulu venir le saluer et lui donner un coup de main. Il a déclaré que s'il n'y avait pas assez de députés pour former un groupe MoDem à l'assemblée nationale, il rejoindrait le pôle centriste de la majorité présidentielle. Est-ce que vous le comprenez ? - Le positionnement à l'Assemblée nationale est une chose que nous verrons après les élections. Pour l'instant, faisons en sorte que soient élus ceux qui le méritent. Humainement, comment vivez-vous la rupture avec certains de vos amis politiques les plus proches, notamment Hervé Morin ? - Vous savez bien que ce n'est pas agréable. Ce n'est pas un très beau moment pour la politique que des choses comme celles-là interviennent. Il y a un mois, Nicolas Sarkozy était élu président de la République. Est-ce que vous tirez des points positifs de ses premières semaines ? - Très bonne communication bien sûr, mais évidemment entre la communication et les réalités il y a loin. Ensuite, je suis d'accord avec les efforts qu'il effectue en matière européenne, même si on est très loin d'arriver au traité simplifié que j'appelais de mes voeux et qu'il défend maintenant. Je suis également d'accord avec la concertation qui a été menée avec les associations écologistes, bien qu'on en soit évidemment resté au niveau du symbole. Sur les droits de succession, les emprunts immobiliers, les heures supplémentaires, les projets pleuvent et Eric Woerth, ministre des comptes publics, a clairement laissé entendre qu'on pourrait faire une pause dans la réduction de la dette. Qu'en pensez-vous ? - C'est un vrai point négatif de mettre entre parenthèses la lutte contre le déficit et la dette. Et de dépenser au moins 15 milliards d'euros d'un seul coup dont nous n'avons pas le financement pour donner des avantages fiscaux aux plus favorisés, ou pour d'autres actions qui ne sont pas pour moi porteuses de croissance. Je pense que la lutte contre le déficit et la dette, qui a été défendue par tout le monde à l'élection présidentielle après que j'en ai fait un des sujets centraux de la campagne, ne doit pas être abandonnée. Je pense également que c'est très important dans un pays que le pouvoir ne détienne pas tous les leviers de contrôle sans aucune exception et sans aucun contrepouvoir. Il est très important que les citoyens aient un recours, et notamment à l'Assemblée nationale, s'ils considèrent que les choses ne vont pas dans le bon sens. Si vous n'avez qu'une poignée de députés, craignez-vous que votre voix ne porte pas dans les années à venir ? - Nullement. D'abord, attendons le résultat des élections. Ce qui compte, ce n'est pas la quantité de députés à l'Assemblée nationale, mais l'autorité de ceux qui parlent et la justesse de leurs interventions. Quelle sera la stratégie de l'UDF-MoDem au soir du 1er tour : une indépendance totale ou des accords et désistements au cas par cas selon les circonscriptions ? - Il faut que nous regardions exactement où nous en sommes au soir du 1er tour. Ce mode de scrutin favorise le rouleau compresseur de l'UMP. Ça se fait au détriment des Français. La question qui se pose, c'est : que reste-t-il comme recours au citoyen le jour où le pouvoir est entièrement dominé par un seul parti ? Il n'y a plus de débat. Les décisions sont avalisées à toute vitesse. Bref, on n'a pas la démocratie qui offre aux citoyens la possibilité d'être informés et de peser de tout leur poids sur les décisions de la France. Dans la deuxième circonscription des Hautes-Alpes, la candidate UDF a déclaré qu'elle ne rejoindrait pas le MoDem. Et un groupe de vos sympathisants appelle à voter pour le candidat radical de gauche avec lequel des points de convergence ont été trouvés. Une alliance avec la gauche vous paraît-elle possible ? - Je ne participe nullement à ces manoeuvres. Je tiens à ce que nous ayons une approche indépendante et raisonnable.
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  • Membre de l'UDF, candidate aux élections législatives sur la 4e circonscription du Doubs. Ambassadrice du Doubs, je me battrai pour développer un pays que j'aime. Ma devise : "croire et oser."
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